Merci de visiter mon site, infi pour infirmier(ère)libéral(e), info pour information, autre pour...le reste!
Edouard Dubois
le 09.05.2010
Tu constateras ô visiteur que même le dimanche, je bosse !
Pour te parler de l'Ordre Infirmier, dans le texte, pour faire bien, comme l'administration, je parlerais d'ONI (nooon !pas "oni" soit qui mal y pense ! mais Ordre National des Infirmiers), actuellement je suis sensé m'adresser aux libéraux, mais si d'autres telle la fonction publique, ou les confrères et consoeurs du privé, lisent ceci, cela vaut aussi et ils, elles sont les bienvenus.
Voilà, moi "vieux", je pensais que cet ONI, était un bien pour la profession en général, un ordre est un interlocuteur, avec l'état, la HAS et tutti quanti, en avions nous besoin ? Cette question est une des plus récurente, les demandes concernant une loi établissant cette structure avait déjà ete formulées et cette dernière fois fut la bonne. Ma question cependant reste celle-ci, qui a sollicité l'ensemble des infirmiers pour connaître le fond de nos convictions ? Bien sur, un groupe de réflexion s'est formé intersyndicalement, le groupe Sainte Anne, qui a débatu pour les libéraux, avec, je suppose le public comme le privé, ce qui semble suffire à la construction.
Bien, admettons que la démocratie était invitée, puisqu'il y a eu vote, les élections passée, les bruits de couloir laissait croire à une cotisation annuelle de + ou - 16 €, ce qui me paraissait un tantinet faiblard par rapport à ce que paient nos amis les kinés, mais voilà que on te réclame 75 € méthode de calcul à l'appui (organisme privé), ce qui semble cohérent, toujours si on regarde les autres. La seule objection que je puisse faire, est que tes confrères du public et du privé, ne peuvent déduire cette cotisation que les libéraux déduisent.
La constitution de l'ONI, a scrupuleusement suivi la représentativité, c'est à dire qu'il y a au sein de cet Ordre plus de publics, de privés, que de libéraux, cette logique est naturelle, fonction de la répartition de la profession dans les services.
Une vague de fond se péparait depuis avant les élections, les syndicats des hospitaliers, public et privé, appelaient à la méfiance, il m'avait semblé à cette époque, ce débat faussé, plutôt genre guéguerre de clocher, les syndicats pensant perdre leur adhérents au profit d'un Ordre qui aurait fait double emploi, guerre perdue d'avance puisque l'un était obligatoire, l'autre non. Bien entendu, c'est totalement faux, un syndicat ne défend pas la même chose qu'un Ordre et cela ne pouvait qu'embrouiller les cartes qui n'étaient déjà pas claires.
Aujourd'hui qu'en est-il ? tout le monde se regarde en chien de faîence, l'ONI peine à récolter les fonds, un contre ordre des infirmmiers est instauré, les libéraux qui trainaient pour régler ont été remis dans l'axe par la sécu, les hospitaliers pourtant majoritaires au sein de l'ordre n'en veulent pas pour grande partie. Une comission des affaires sociales a même été réunie, Madame Leboeuf, présidente de l'ONI conviée à s'expliquer, le compte rendu en suivant ce lien, il est téléchargeable.
Les risques encourus, sont assez étonnant, tout d'abord, il est devenu concevable que cet ordre ne soit que libéral ! Nul ! Impensable et démagogique. La gangrène atteindrait les autres ordres, les kinés qui attendent que ça plonge pour se libérer du leur, et même celui des médecins serait affaibli et risquerait de disparaître ! Dans la foulée, tous les ordres professionnels pourraient disparaître, en fait, le programme commun de la gauche de 1981 qui prévoyait ce genre d'action est revenu sur la table, moi qui voit de la manipulation partout, je me pose cette question: à qui profite le crime ? Pour régner, il faut diviser, et là on divise à la hache!
N'attend pas de moi un avis, je suis mal placé, hors du circuit professionnel, je ne puis qu'observer, cependant, pour ta sécurité, syndique toi, chez le plus revendicateur, pour garder un peu d'avenir, avec ou sans Ordre.
Le 22 août 2010
Passes donc sur Zeblog, pour de nouvelles infos... (ça chauffe !!)
