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   Merci de visiter mon site, infi pour infirmier(ère)libéral(e), info pour information, autre pour...le reste!
                                                                      Edouard Dubois
   Ce sujet me tient à coeur et je vais tenter de le traiter du mieux possible.

  le 23 juillet 2010

  Pour commencer, sans vouloir te "bassiner", je vais souvent sur ce site (lien ci-dessous) lire ce qui était pensé il y a 3000 ans, et chaque fois, je me dis que l'homme n'apprend rien ou ne retient rien de son histoire.
 
www.egyptos.net/egyptos/citations/auteur-3-amenemope-2.php


  Tu sais que je me disperse facilement, je vais donc user de méthode, lister les types de maltraitance que tu pourrais rencontrer durant ton exercice libéral, bien sur, je n'ai pas la prétention de faire mieux que les sites spécialisés, simplement  partager.

7 types de maltraitance définis:

Physique: Coups, brûlures et autres violences sexuelles (hélas, la presse en révèle trop souvent et les exemples ne manquent pas).
                  Le ligotage, comme les soins soins brusques fait sans préparation ni information, (pretextés par l'indocilité).
                   Non satisfaction des demandes de besoins physiologiques, (laisser attendre, ou considérer qu'il est plus facile de mettre une couche pour la journée, que de passer le bassin à la demande!) 

Psychique/morale: Manque de considération, non respect de la vie privé, langage irrespectueux ou infantilisant, abus d'autorité (est-ce donc si difficile de parler à l'adulte en adulte, en respectant ce qu'il est, représente, et a été? La dépendance est sans doute ce qu'il y a de plus dur à vivre pour l'humain même si certains donnent l'impression de s'y complaire par les exigences manifestées alors que c'est simplement le besoin "d'être". Ce qui n'autorise en rien le manque de respect quelqu'il soit. De dépendre des autres ne veut pas dire non plus qu'il n'existe plus de vie privé, ni d'intimité).

Matérielle: Vols et escroqueries, négociation de pourboires, locaux inadaptés (de temps à autre on nous rapporte des ventes "abusives", mais rarement du chantage subit par les personnes dépendantes monayant les "services en plus", et encore moins les problèmes rencontrés dans les structures d'accueils qui rendent la vie des résidents précaire, l'exemple de douches surélevées de deux marches en carrelage à arêtes vives n'est pas exceptionnel)

Soins et traitements médicamenteux: Soins de base négligés, manque d'information sur les traitements ou les soins, abus de sédatifs, neuroleptiques, non prise en compte des besoins de rééducation, d'évaluation de la douleur (utilité du dossier de suivi de soins)
 
Droits: Privation ou limitation de liberté, des droits civiques, de pratiques religieuses(pratique litigieuse des votes en période électorale, isolation, enfermenent, non respect des croyances)

Négligence volontaire (active): Tous les manquements pratiqués avec le désir de nuire (sévices d'abandon et/ou d'abus) 

Négligence involontaire (passive): L'ignorance comme l'inattention (le personnel, l'entourage, non formés, non informés amènent souvent à des situations dramatiques, la citation "peut-on reprocher à qui n'a appris de ne pas savoir?" prend dans ce cas tout son sens, peut-on échapper à la responsabilité par le fait de ne pas savoir? Dans ce cas comment peut-on laisser prendre en charge une personne âgée ou dépendante sans formation préalable?)

Que faire?: 

Tout d'abord, en cas de situation douteuse, il faut être sur de toi, ne pas prendre en compte les "on dits" mais voir par toi-même. Si la maltraitance est avérée, penser en premier lieu à protéger la victime, et pour être efficace, il faut que tu restes le soignant, il faut bien comprendre que si tu accuses "X" de maltraiter "Y", tu vas te faire virer avant d'avoir vu clair et le problème restera entier.
Dans les moyens simples au risque de me répéter, le dossier de suivi de soins est une "arme" à condition de l'utiliser avec doigté, lorsqu'il s'agit de protéger, quelques questions anodines écrites et lues par tous, à l'entourage, aux autres membres de l'équipe soignante, aux travailleurs sociaux, peuvent dans certains cas faire cesser la malveillance.
Naturellement, dans les cas particuliers, le médecin traitant le sera ton interlocuteur privilégié, de même qu'en établissement, c'est à lui que tu en réfèreras.  Sache cependant qu'en aucun cas tu ne dois désigner de coupable, c'est l'affaire d'un juge. Si tu te sens trop isolé, et dans ce genre de situation, tu le seras, appelle la DDASS, un responsable prendra en compte tes déclarations, pourra dépêcher quelques assistantes sociales  sous couvert d'une enquête quelconque.

De toute façon, tu ne peux en aucun cas ignorer la maltraitance, le code de santé publique, comme le code pénal sont sans équivoque, et encore plus particulièrement si la victime est un enfant de moins de quinze ans, un handicapé, ou une personne dépendante, que le secret professionnel n'est pas un argument de silence ni une échappatoire, et que dans le pire des cas, non assistance à personne en péril quand on exerce ta profession est puni très sévèrement et par les deux codes.

En résumé, si tu dois dénoncer, tu dois le faire au médecin traitant qui devra prendre les mesures nécessaires, tu peux de ton côté, protéger au mieux la victime grâce à ta position de soignant.
Tu peux aussi prendre contact avec une association telle qu'ALMA France, reconnue par le ministère de la santé et des solidarités qui t'aidera dans tes démarches, je te mets le lien (à mettre dans tes favoris).

www.alma-france.org/ 

Si tu as des questions, passe sur "Zeblog"  dans "des questions" et vide ton sac, c'est fait pour!...   

Code pénal: livre II "atteintes à la personne humaine" chapitre III
                     livre IV "atteintes à l'Etat" chapitre IV





 
 



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