Le 17 octobre 2010
Ben...Y a les "pour" et y a les "contre", je ne vais pas jouer à départager en disant si t'es contre c'est parce que tu n'as pas créé de patientèle et si t'es pour c'est parce que tu as créé. Voilà ! j'ai fait le tour du problème...
Comment se calcule la valeur de la patientèle?
Le total des chiffres d'affaires des trois dernières années (clôturées) divisé par trois. Ce chiffre "clé" sera la base de réflexion. Il est sain qu'à l'appui de ce calcul, les "2035" des années en questions soit présentées.
Pour les "non-libéraux": la 2035 est LE document comptable de référence obligatoire à la déclaration de l'activité libérale, le chiffre d'affaire, les dépenses, tout l'exercice de l'année y parait.
L'autre document qu'il est honnête de présenter est le SNIR, à défaut les RIA, ou parait en pourcentage l'âge des patients faisant partie de cette patientèle, ainsi que la situation de l'intitulé par rapport aux confrères.
Bien sur il est très rare d'acheter une patientèle plein pot, tout cela va dépendre de plusieurs critères. Dans les zones dites "sur dotées" le choix d'installation étant nul, la reprise d'un cabinet devient la seule solution pour qui veut s'installer, le pourcentage du chiffre "clé" sera sensiblement plus fort. Dans les zones dites sous dotées, il est plus difficile de vendre, c'est alors qu'intervient la collaboration (voir "les contrats"), qui est un excellent moyen de présentation à la patientèle et une assurance de rentabiliser un minimun toutes ces années d'exercice. En secteur moyen, (ni sur ou sous doté), le pourcentage du chiffre "clé" oscille de 20 à 50% voire plus, tout étant fonction à ce niveau de la fidélisation des patients au cabinet, de l'âge moyen etc...
Il est à retenir que les patients ont et gardent le libre choix de leur infirmier, que pour cette raison, il est de bon aloi de présenter son successeur un certain temps à l'avance afin que si choix il doit y avoir, les patients en soient prévenus. Que ce successeur calque éventuellement son exercice sur celui de son prédécesseur afin de fidéliser avant de personaliser sa pratique.(enfin...ce que j'en dis...)
De même qu'il est souhaitable que le successeur soit présenté aux autres professionnels de santé en contact avec le cabinet, médecins, kinés, confrères...
Pour finaliser cette vente, il faudra "passer" chez le Notaire, l'acheteur aura à payer des frais, ne pas oublier que s'il y a un droit au bail, de l'inclure dans la vente, éventuellement le matériel du cabinet de soins etc...
Fiscalement: Il faut que la vente soit déclarée dans les trente jours aux impôts.
L'acquéreur, ne pourra déduire que le montant des frais, le capital d'achat n'est quand à lui pas déductible, si il y a emprunt, les intérêts et l'assurance sont déductibles.
Le vendeur, déclarera la somme perçue en "gains divers", se renseigner auprès de son association de gestion si une exonération est d'actualité, la taxation étant celle des plus values.
Bon, tu as vendu?! Tu as acheté?!
Acheter une patientèle n'est pas une mauvaise idée: pas d'attente pour créer, et vivre de ton travail, le seul souci reste de garder, fidèliser, et grandir, pendant un certain temps, on te bassinera avec ton prédécesseur, à toi de le faire oublier.
Ah oui! Un conseil comme ça entre nous, fais rajouter au contrat de vente une clause de non-concurrence des fois qu'il aurait des idées de réinstallation le prédécesseur! Que ce soit à 10 kilomètres et pas avant cinq ans!..Condition "sine qua none" (oui je parle latin, épaté, hein!?)
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